Rubrique Urbex

BRETAGNE – La fonderie – 2/4

Le squelette de l'ancienne usine se tient devant eux, envahi par les herbes folles. Souriants, d'un pas léger, les deux aventuriers du dimanche s'enfoncent dans la fonderie. L'humidité sur le sol a laissé des flaques d'eau dans lesquelles se reflètent les arches rouillées, le tout baigné par une lumière agréable. Les deux amis sont contents d'avoir réussi à entrer, même s'ils avaient entendu que c'était facile. Aya est heureuse d'avoir pu passer le mur avec l’aide de son ami, et l'envie d'explorer les lieux monte. Leur imagination habille les vestiges du lieu de son activité passée, et le duo ressent la soudaine envie de se faire détectives improvisés, pour comprendre l'organisation des diverses salles. C’est parti pour l’enquête !
La fonderie - Illustration de HeyTon’s
Illustration de HeyTon’s
Rubrique Urbex

BRETAGNE – La fonderie – 2/4

Le squelette de l'ancienne usine se tient devant eux, envahi par les herbes folles. Souriants, d'un pas léger, les deux aventuriers du dimanche s'enfoncent dans la fonderie. L'humidité sur le sol a laissé des flaques d'eau dans lesquelles se reflètent les arches rouillées, le tout baigné par une lumière agréable. Les deux amis sont contents d'avoir réussi à entrer, même s'ils avaient entendu que c'était facile. Aya est heureuse d'avoir pu passer le mur avec l’aide de son ami, et l'envie d'explorer les lieux monte. Leur imagination habille les vestiges du lieu de son activité passée, et le duo ressent la soudaine envie de se faire détectives improvisés, pour comprendre l'organisation des diverses salles. C’est parti pour l’enquête !
La fonderie - Illustration de HeyTon’s
Illustration de HeyTon’s

Par Aya Gogishvili

Le squelette de l’ancienne usine se tient devant eux, envahi par les herbes folles. Souriants, d’un pas léger, les deux aventuriers du dimanche s’enfoncent dans la fonderie. L’humidité sur le sol a laissé des flaques d’eau dans lesquelles se reflètent les arches rouillées, le tout baigné par une lumière agréable. Les deux amis sont contents d’avoir réussi à entrer, même s’ils avaient entendu que c’était facile. Aya est heureuse d’avoir pu passer le mur avec l’aide de son ami, et l’envie d’explorer les lieux monte. Leur imagination habille les vestiges du lieu de son activité passée, et le duo ressent la soudaine envie de se faire détectives improvisés, pour comprendre l’organisation des diverses salles. C’est parti pour l’enquête !

Une grande structure de métal s’étend au-dessus d’eux, et la jeune femme se sent attirée par le fond de la salle : une porte entrouverte leur fait face, entourée de fresques laissées par les anciens visiteurs. Derrière la porte, un petit escalier en métal monte à l’étage, et le duo l’emprunte. Ils passent discrètement près d’une entrée de la fonderie, et remarquent un balcon qui leur permet d’avoir une vue d’ensemble sur le site. Ni une ni deux, ils s’y rendent, en faisant tout de même attention au plancher quelque peu vermoulu de l’endroit. Le panorama est tout à fait appréciable ! C’est l’endroit rêvé pour une petite photo… Ils reprennent ensuite leur balade. Le soleil réchauffe agréablement l’air frais et chargé d’humidité.

Un peu plus loin, deux grands puits attirent leur attention. L’un est obstrué, l’autre non. A quoi servaient-ils ? La question reste sans réponse. Malgré tout, ils scrutent l’installation et s’en amusent : Aya repense à cette scène du Seigneur des Anneaux dans laquelle Pippin déclenche une attaque des orques en laissant tomber un seau dans un puits similaire… Se pourrait-il qu’un Balrog pointe le bout de son nez face à nos deux héros ? Sans attendre la créature, Stélan et Aya continuent leur exploration. Plus loin, un petit local est envahi par la végétation. Ils s’y glissent, et trouvent des étagères à l’intérieur, plongées dans une obscurité relative. Aya se demande ce qu’on pouvait bien y entreposer. Stélan suppose qu’il devait s’agir de matériel destiné aux ouvriers, peut-être des tenues techniques? On y ressent une légère claustrophobie, peut-être à cause de la pourriture ambiante causée par la végétation qui enserre la petite pièce.

Peu après, ce sont les bâtiments administratifs qui se profilent. Notre duo entre dans une salle dont le sol est jonché de vieux papiers, qu’ils se mettent à fouiller. Excités comme deux enfants, ils tombent sur des formulaires administratifs datant des années cinquante. Ils déchiffrent l’écriture penchée, prennent une photo, et recherchent d’autres documents intéressants. D’autres papiers datent des années quatre-vingt, d’autres présentent des offres de formation, d’autres encore sont des publicités présentant la production de la fonderie pour des clients potentiels. Aya s’imagine de grandes étagères, qui pourraient contenir tout cela. C’est drôle de voir comment un lieu grouillant d’activité peut s’éteindre soudainement, en seulement quelques années…

Plus loin, les deux amis traversent plusieurs pièces dont le sol est enfoncé, les murs éclatés et que les autres visiteurs ont recouvert de tags. Au bout d’un couloir, en revanche, ils tombent face à un point de vue intéressant. Une ancienne baie vitrée (au travers de laquelle un bureau a été jeté) éclaire un bureau où trône ce qui semble être la carcasse d’un ancien minitel : ne subsistent que le cadre de l’écran, et une partie des composants électriques. L’ensemble vaut bien une nouvelle photo ! La jeune femme se met en scène, faisant semblant de travailler. Le résultat leur plaît ! Lorsque plus tard elle publiera la photo sur les réseaux sociaux, un ami aura ce commentaire délicieux : « Lorsque tu es secrétaire en 1970 en URSS ».

[A suivre…]

Cet article vous a plu ? Partagez-le !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous voulez vivre plus d'aventures ?

C'est par ici :

Voyage annulé
Carnet de voyages

Voyage annulé: comment relativiser?

Ici, on parle beaucoup de voyage. Or qu’en est-il du non-voyage, celui qu’on a longuement préparé mais qu’on ne peut finalement pas faire ? Témoignages de celles et ceux qui sont resté·es à quai.

Lire la suite »

Merci pour ton enthousiasme !

Nous mettons ton consentement au premier plan, donc il te faut encore un clic pour valider ton inscription : dans ta boîte mail doit t’attendre un mail de confirmation d’inscription à la newsletter VETC.

Penses à aller voir dans les spams si tu ne le vois pas ! Et si tu n’as rien reçu d’ici 10 minutes, n’hésite pas à nous contacter :

Et si tout va bien, eh bien tu peux fermer cette fenêtre et continuer à profiter :)