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BRETAGNE – Les Mines de Brais – 1/3

Partez avec toute l'équipe à la recherche des mystérieux souterrains des mines Brais, en Ille-et-Villaine...
Les mines de Brais - Illustration de HeyTon’s
Illustration de HeyTon’s
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Partez avec toute l'équipe à la recherche des mystérieux souterrains des mines Brais, en Ille-et-Villaine...
Les mines de Brais - Illustration de HeyTon’s
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Non loin de la bouillonnante cité de Rennes, on raconte qu’il se trouve de vieilles mines abandonnées, envahies par la végétation. En 1879, la Société des Mines argentifères de la Touche obtint la première concession pour exploiter les filons de plomb argentifère, de zinc et de pyrite des sous-sols de Vieux-Vy sur Couesnon. Le site se développa rapidement, jusqu’à employer trois-cent quarante personnes en 1906. On y construisit une cité ouvrière pour héberger ses travailleurs avec les années 1920 – 1930, et les ouvriers y traitaient jusqu’à 3200 tonnes de minerai par an au plus fort de la production. Mais avec le temps, les difficultés d’exploitation se multiplièrent, et l’activité décrut avec le cours du minerai. C’est une brutale inondation qui a précipité la fermeture du site en 1951. Depuis, les Mines de Brais sont à l’abandon.

Un collègue d’Aya lui parla un beau jour du réseau de galeries mystérieux. Il avait visité le site avec sa fille, et avait trouvé une entrée de galeries condamnée. Peut-être serait-il possible de trouver une autre entrée, si on cherchait un peu? La perspective parut alléchante à la jeune femme qui s’imaginait déjà parcourir les tréfonds de la terre à la lumière de sa lampe frontale, et elle ne perdit pas de temps pour en parler à son ami Stélan. Bien sûr, il accepta tout de suite de partir découvrir les Mines de Brais avec elle. Il s’était passé un peu de temps depuis leur visite de la Fonderie, et ils avaient envie de repartir à l’aventure.

Sitôt dit, sitôt fait. Les deux compères choisirent un jour de liberté où partir visiter les Mines. Cerise sur le gâteau, cette fois-ci, ils ne seraient pas seuls! Deux autres compagnons de jeu se joignirent à eux pour l’expédition : Aurore et Antonin. La première était professeure de français le jour et sorcière la nuit, et le deuxième était un Pierrot La Lune rêvant de vivre de ses dessins. L’équipée semblait parfaite pour pouvoir découvrir les lieux ensemble.

Et c’est sous une pluie battante qu’ils se mettent en route, le jour venu. Tant pis pour le temps! Ce n’est pas ça qui les arrêtera. Aya se rappelle des longs trajets en voiture lorsqu’elle était enfant. Elle a toujours aimé le bruit des gouttes sur l’habitacle, et regarder les traînées laissées par l’eau sur les vitres, comme de minuscules rivières éphémères. Pendant ce temps, les discussions vont bon train. Le quatuor rit de bon cœur, tout à la joie de se retrouver. Certains disent que les amis sont la famille que l’on se choisit, et cette maxime semble plus vraie que jamais en cet instant précis.

Et ils firent bien de s’en tenir à leur optimisme! Avec le trajet, le temps se réchauffa et un grand soleil illumina le ciel. Tout d’un coup, ils étaient passés de l’automne à l’été. Et les changements de météo s’accordaient plutôt bien, parce que leur destination se profilait    déjà au loin. Cachées au milieu d’une végétation luxuriante, les Mines étaient là.

Aurore gara la voiture, et ils en sortirent tous. Comme lors de l’exploration de la Fonderie, ils étaient – bien évidemment- très peu équipés. Mais il rassemblèrent les lampes qu’ils avaient prises, de l’eau, un appareil photo ou deux, mirent le tout dans leurs sacs à dos et c’était parti!

Devant eux se déroulait un petit chemin verdoyant, encadré par de grands arbres qui dévoilaient le paysage peu à peu. L’un des deux cours d’eau parcourant la vallée s’écoule tranquillement, comme pour leur indiquer le chemin . Il leur suffisait de passer le pont…

Devant eux se déroulait un petit chemin verdoyant, encadré par de grands arbres qui dévoilaient le paysage peu à peu. Face à eux, l’un des deux cours d’eau parcourant la vallée. Il leur suffisait de passer le pont…

[A suivre…]

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